Prix de l’innovation 2022
Depuis que le Département de médecine de famille et de médecine d’urgence a nommé le Dr De Lachevrotière aux postes de directeur adjoint du programme de médecine de famille et de responsable des affaires académiques, le département a vu plusieurs changements positifs se produire. L’un des gros changements que ce dernier a fait concerne l’enseignement de l’érudition. En sachant bien s’entourer, il a créé des modules de formation en ligne sur cet aspect important de la médecine.
Le format des réunions du département est maintenant changé avec l’apparition du comité du Curriculum qui permet, en grand groupe, de maintenir à jour les objectifs de formation de notre programme. Ce projet d’envergure permet à notre département d’offrir une formation pertinente et à jour à nos résidents. Le tout est mené d’une main de maitre par le Dr De Lachevrotière qui coordonne la révision de ces objectifs et qui maintient une cartographie mise à jour de la situation.
Depuis qu’il est en poste, la technologie fait de plus en plus sa place au département. Il est d’ailleurs en train de coordonner un plan de formation pour l’enseignement de l’échographie en médecine familiale. Cet ajout sera une fois de plus une innovation pour notre département. Le Dr De Lachevrotière met aussi en place un groupe
de travail afin de réfléchir à l’intégration, dans notre département, des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Il a aussi développé à la CUMF Sud Lanaudière des cours ludiques qui permettent aux résidents d’apprendre tout en jouant. Cette méthode d’enseignement, qui accumule de la littérature pédagogique positive, est très fortement appréciée des résidents.
Félicitations Dr De Lachevrotière!
Exerçant au service de médecine des toxicomanies (SMT) du CHUM depuis 10 ans, Dre Masan travaille en partenariat avec les communautés autochtones ainsi qu’avec les organismes autochtones communautaires, provinciaux et fédéraux afin d’améliorer et d’augmenter l’accès aux services de santé en médecine des toxicomanies. Pour ce faire, elle a dû faire preuve de créativité et d’innovation afin de mettre sur pied plusieurs projets novateurs au sein de son service. Elle a développé des ententes de services entre le SMT et plusieurs centres de thérapie autochtones. Grâce à ces ententes, le Onentokon Healing Lodge à Kanehsatake et le centre Wanaki à Kitigan Zibi ont un accès rapide aux évaluations médicales et psychiatriques en toxicomanies ainsi qu’aux traitements. Afin de diminuer les obstacles d’accès aux soins en médecine des toxicomanies, Dre Marsan a fait preuve d’innovation en déployant une plateforme de téléconsultation avec la Commission de la santé et des services sociaux pour les Premières Nations du Québec et Labrador (CSSSPNQL) pour les communautés autochtones. Des évaluations médicales et des suivis sont offerts pour le sevrage de substances à l’aide de pharmacothérapie ainsi que pour l’induction de traitements par agonistes opioïdes (TAO ex. Méthadone, SuboxoneMD). De plus, de la formation et un soutien pour les infirmières, les intervenants et les aînés sont offerts en lien avec la gestion du sevrage ainsi que les inductions de TAO, pour soutenir et assurer l’enseignement auprès des patients.
Pour les populations autochtones urbaines, Dre Marsan a organisé une clinique de téléconsultation en toxicomanie au Centre d’amitié autochtone de
Montréal afin d’aller à la rencontre de la clientèle, de partager une expertise de pointe en matière de sevrage et de traitement de l’hépatite C et de participer à des discussions de cas. Tout ceci permet de tisser les liens de confiance nécessaires à la fréquentation éventuelle des services de santé par les personnes autochtones. Ce projet novateur aura aussi comme retombée d’organiser des soins pre et post hospitalisation alors que le plan de traitement et les corridors de services auront été établis en amont.
De plus, Dre Marsan a collaboré avec Projets Autochtones du Québec (PAQ) pour mettre sur pied le premier programme de gestion de la consommation d’alcool au Québec. En partenariat avec le SMT qui offre les formations, ainsi que les services et suivis cliniques, ce programme novateur vise à soutenir le mieux-être des personnes autochtones souffrant de maladies chroniques, et de problèmes de toxicomanie. Grâce à cette collaboration, une meilleure compréhension des défis a été acquise ainsi que des stratégies potentielles pour les surmonter. Finalement, un programme de liaison en mieux-être autochtone, adapté aux réalités des populations autochtones, est en cours de développement au sein du CHUM. Ce programme vise à offrir des soins culturellement sécurisants, à l’aide d’une équipe de traducteurs, aînés, guérisseurs et navigateurs représentant les différentes nations. Comme directrice du programme de compétence avancée, ces projets contribueront et amélioreront l’enseignement sous-gradué et post-gradué en médecine des toxicomanies auprès des communautés autochtones.
Félicitations Dre Marsan!
Ce prix reconnaît la contribution originale et exceptionnelle d’un enseignant du DMFMU à l’essor de l’enseignement de sa discipline à travers une ou plusieurs réalisations particulières. La contribution peut avoir été réalisée dans l’organisation des services cliniques ou académiques, au soutien de l’enseignement ou dans la création de modules ou de méthodes d’enseignement ou d’évaluation.
Prix créé en 2010