Un enseignant de l’unité de médecine de famille doit prendre le temps nécessaire pour accueillir chaque nouveau résident lors de son entrée en stage de médecine de famille.
Cet accueil devrait être l’occasion de clarifier les termes du contrat pédagogique:
- objectifs pédagogiques,
- moyens d’apprentissage,
- supervision et évaluation
en utilisant le Cahier du programme de résidence en médecine de famille et d’expliquer aux résidents:
- le mode de fonctionnement de la CUMF,
- les politiques locales,
- et les attentes qu’ont les enseignants envers eux.
Les résidents doivent être invités à consulter le Guide du résident produit par le vice-décanat aux études médicales postdoctorales.
Indicateurs : 1.1.3.1, 1.1.3.3, 3.2.2.2, 3.2.2.4, 3.2.2.5
- Les enseignants de la CUMF doivent assurer une supervision étroite des activités cliniques de leurs résidents;
- Des enseignants doivent être affectés à la supervision à chaque fois qu’un ou des résidents font du travail clinique;
- Ces enseignants doivent être disponibles pour discuter des cas et, au besoin, revoir les patients des résidents;
- Le ratio entre les superviseurs et les enseignants ne devrait pas être inférieur à un superviseur pour quatre résidents (norme du programme).
- Chaque résident devrait être supervisé en direct (par l’intermédiaire d’un système vidéo, par exemple) :
- à quelques reprises lors des période de stage de médecine de famille,
- et lors de leur retour à la CUMF pour la continuité de soins.
- Un nombre significatif d’observations directes doivent être documentées au cours des 2 années de résidence.
- Le nombre d’observations directes variera en fonction du cheminement du résident et de l’atteinte des compétences
- Le niveau de supervision doit être adapté à celui du résident.
- Une rétroaction écrite doit être donnée dès que possible suite à la période de supervision.
- Une rétroaction en personne est toujours à privilégier.
- La rétroaction doit permettre au résident de développer ses apprentissages et son processus réflexif.
Indicateurs : 3.3.1.2, 3.4.1.7, 3.4.2.1, 3.4.2.3, 3.2.4.5, 3.2.4.6, 4.2.1.2
- La CUMF doit offrir un conseiller pédagogique à chacun de ses résidents;
- Le conseiller pédagogique que l’on appelle aussi tuteur est l’enseignant qui accompagne le résident tout au long de son parcours académique et n’est pas directement responsable de son évaluation, bien qu’il puisse y contribuer.
- Pour accomplir ses rôles, l’accompagnateur pédagogique rencontre le résident périodiquement, tout au long de la résidence. La fréquence doit être au minimum 3 rencontres par an.
- Les rencontres doivent permettre au résident de réfléchir à sa progression vers l’atteinte de ses compétences en plus de la planification de carrière, d’orientation professionnelle et du bien-être du résident.
- Pour éviter tout conflit d’intérêts (réel ou apparent), le tuteur ne doit pas cumuler, auprès d’un résident, des fonctions pédagogiques et thérapeutiques.
- S’il peut offrir écoute et support, il ne doit pas se substituer, lorsqu’elles sont requises, aux ressources thérapeutiques professionnelles.
- Le mandat du tuteur est d’une durée d’une année. Le jumelage se fait au hasard la première année. Selon les habitudes des milieux, le jumelage, lors de la deuxième année, peut se faire soit au hasard soit en respectant le choix des résidents.
- Nous recommandons fortement que le résident puisse choisir son accompagnateur pédagogique lorsque possible pour le milieu.
Indicateurs : 6.1.2.1, 6.1.2.2, 6.1.2.3, 3.3.1.6
- La CUMF doit offrir à ses résidents des occasions d’enseigner et de devenir des modèles de rôle pour des résidents de première année et des étudiants en médecine.
- La supervision du travail clinique des externes par les résidents est une façon utile et efficace d’atteindre cet objectif.
- La CUMF doit encadrer cette activité pour en faire une occasion de développement et d’apprentissage.
- L’encadrement pédagogique doit comprendre:
- des objectifs d’apprentissage,
- un support durant l’activité
- et un retour après l’activité.
Indicateurs : 3.2.5.2, 3.2.5.4